Carême 2025 – Etape 6
Pour entrer en prière je prends le temps de me placer sous le regard de Dieu, mon créateur. Je peux dire une prière, faire des respirations lentes et profondes, ou prendre une posture de respect et de louange.
Ensuite je demande à Dieu que toutes mes intentions, tout mon être soit uniquement orienté vers son service et sa louange.
Luc est le seul des évangélistes à montrer les Pharisiens assez favorables à Jésus pour l’inviter à leur table. Ici il est chez Simon. La survenue de la femme n’est pas étonnante, car on peut entrer librement dans une maison où on donne un festin. (Note de la TOB)
Un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table. Survint une femme de la ville, une pécheresse. Ayant appris que Jésus était attablé dans la maison du pharisien, elle avait apporté un flacon d’albâtre contenant un parfum. Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, près de ses pieds, et elle se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et répandait sur eux le parfum.
En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu’elle est : une pécheresse. » Jésus, prenant la parole, lui dit : « Simon, j’ai quelque chose à te dire. – Parle, Maître. » […]
Il se tourna vers la femme et dit à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as pas versé de l’eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux. Tu ne m’as pas embrassé ; elle, depuis qu’elle est entrée, n’a pas cessé d’embrasser mes pieds. Tu n’as pas fait d’onction sur ma tête ; elle, elle a répandu du parfum sur mes pieds. Voilà pourquoi je te le dis : ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, puisqu’elle a montré beaucoup d’amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d’amour. » Il dit alors à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. »
Les convives se mirent à dire en eux-mêmes : « Qui est cet homme, qui va jusqu’à pardonner les péchés ? » Jésus dit alors à la femme : « Ta foi t’a sauvée. Va en paix ! »
(Luc 7, 36-40 ; 44-50 – Traduction AELF)
J’imagine une table bien dressée, avec les convives allongés sur des coussins autour.
Je demande la grâce d’ouvrir mon cœur à l’accueil de l’autre et au pardon.
- La femme mouille les pieds de Jésus de ses larmes, les sèche avec ses cheveux, répand du parfum.
Je contemple sa délicatesse. Elle montre beaucoup d’amour, non en paroles mais par des actes.
Je regarde mes gestes d’amour ou, au contraire, mes réticences.
2. « Simon, j’ai quelque chose à te dire. »
Ce qui gêne Simon, c’est qu’une pécheresse a touché Jésus, le rendant impur à ses yeux.
Je regarde comment Jésus renverse les préjugés et l’ordre social du pharisien.
Je médite de quelle façon j’accueille la différence.
3. Jésus donne à la femme le pardon et la paix, plénitude de vie.
Je peux revoir mes moments forts de demande de pardon et revivre la paix qui en découlait. Ou je peux entrer dans une demande de pardon.
Avec la pécheresse pardonnée, je peux dire au Seigneur, avec mes mots, ce que ce que cette Parole a fait naître en moi.
Je peux terminer par un Notre Père.
Autre document
Le Repas chez Simon le Pharisien, Rubens, 1618-1620, musée de l’Ermitage de Saint Pétersbourg