Carême 2014 – 6ème étape

Carême 2014

TENDRESSE DE JESUS POUR L’HOMME EPROUVE

Le récit du “relèvement” du fils de la veuve de Naïm se situe dans ce village de Galilée, à 10 kms de Nazareth et environ 40 de Capharnaüm.
Dans le passage précédent Luc nous raconte la guérison du serviteur du centurion et dans le suivant le questionnement des disciples de Jean-Baptiste demandant à Jésus s’il était le Messie, “Celui qui vient”.

La réponse de Jésus est dans les signes qu’Il donne : “les morts se réveillent”, “les pauvres entendent la bonne nouvelle” (Luc 7,22) et le relèvement du fils de la veuve de Naïm nous dit la puissance et la tendresse de Dieu, Seigneur de la Vie, Seigneur de l’Amour.

Jésus se rendait dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule.
Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on transportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule considérable accompagnait cette femme.
En la voyant, le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit : « Ne pleure pas. » Il s’avança et toucha la civière ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. » Alors le mort se redressa, s’assit et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère.
La crainte s’empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu : « Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. »
Et cette parole se répandit dans toute la Judée et dans les pays voisins.

Luc, 7, 11 – 17

  • J’observe les deux cortèges : l’un qui entre dans la ville, bruyant, joyeux, à la suite de Jésus ; l’autre qui sort de la ville, dans la peine…
  • Je regarde la femme : elle est veuve, elle enterre son fils unique. Je prends la mesure de ce qu’elle est en train de vivre, ce qui lui arrive… elle perd tout (soutien moral et matériel) !
  • J’observe Jésus : je vois ses gestes, j’écoute ce qu’Il dit : «ne pleure plus, lève toi… », je laisse cela résonner en moi.

Jésus, ému de la peine de cette veuve.
Je me laisse toucher par la détresse de cette femme, par la tendresse de Jésus pour elle, pour moi, pour chacun (e) de nous, pour tous ceux et celles qui souffrent.

J’entends cet appel : « lève-toi » redresse-toi…

Dieu a visité son peuple. Dieu nous visite aujourd’hui.

[(

  • Chercher les moments où Jésus s’approche de moi, m’entoure de compassion.
  • Entendre son invitation à sortir de ce qui m’empêche de vivre.
  • Lui rendre grâce pour toutes ses visites.
    )]

“Un chrétien, c’est justement celui qui chaque jour imprime dans tout son être le mystère et la puissance de la Résurrection, qui ne se laisse pas porter passivement par ses humeurs, par ses fantaisies, par sa fatigue, par les éléments du monde, par les forces de la nature, mais qui, au contraire, introduit dans tout cela les énergies de l’Esprit Saint afin que tout son être respire la présence divine et la communique aux autres.
Le chrétien, c’est celui qui (…) affirme que Dieu est le Dieu des vivants, que ce n’est pas Lui qui a voulu la mort, et qu’en Lui tout est vie, que le corps lui-même, devenu le temple de l’Esprit, porte dans toutes ses fibres les promesses de la résurrection.”
Maurice Zundel, dans “Silence, Parole de vie”

Être « compatissant (e) » à celui ou celle qui croise ma route.
Je peux être attentif, en récitant le Credo, à la façon dont je me tiens : droit, bien planté sur les deux pieds, la tête et le dos redressés, comme un « éveillé », appelé à ressusciter lui aussi….

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