A l’écoute des arbres…

Expression en mots

Aujourd’hui, confions nos voeux de nouvelle année aux arbres…

Antoine de Saint-Exupéry parle des arbres dans des pages magnifiques :
« L’arbre n’est point semence, puis tige, puis tronc flexible, puis bois mort. Il ne faut point le diviser pour le connaître.

L’arbre, c’est cette puissance qui lentement épouse le ciel.

Ainsi de toi, mon petit d’homme. Dieu te fait naître, te fait grandir, te remplit successivement de désirs, de regrets, de joies et de souffrances, de colères et de pardons, puis il te rentre en Lui. Cependant, tu n’es ni cet écolier, ni cet époux, ni cet enfant, ni ce vieillard. Tu es celui qui s’accomplit.
Et si tu sais te découvrir branche balancée, bien accrochée à l’olivier, tu goûteras dans tes mouvements l’éternité. » (Citadelle)

Comparer à un arbre tout être qui grandit, et le voir lentement épouser le ciel, ce pourrait être un premier souhait pour cette année nouvelle.

Puis, en ce temps de Noël, comment ne pas penser à la souche de Jessé « dépouillée comme un térébinthe », d’où sort un rejeton : « Un surgeon pousse de ses racines, car la souche est une semence sainte. » Ainsi s’accomplit la promesse de Dieu en Ezéchiel : « Et moi je prendrai à la cime du grand cèdre, au plus haut de ses branches je cueillerai un rameau, et je le planterai moi-même sur une montagne très élevée. Sur la haute montagne d’Israël, je le planterai; il poussera des branches et produira du fruit et deviendra un arbre magnifique. Toutes sortes d’oiseaux habiteront sous lui, toutes sortes de volatiles reposeront à l’ombre de ses branches. »
Cela ne nous rappelle-t-il pas le grain de sénevé qui pousse de grandes branches, au point que les oiseaux du ciel peuvent s’abriter sous son ombre ?
Toutes ces paroles ne veulent-elles pas nous souhaiter, pour cette année nouvelle de voir et entendre la leçon de la semence, de la souche, du petit reste : Dieu est capable d’en faire un grand arbre, alléluia !

Les mots du Cantique des Cantiques – « Comme le pommier parmi les arbres du verger, ainsi mon Bien-Aimé parmi les jeunes hommes. A son ombre désirée je me suis assise et son fruit est doux à mon palais. » – nous font souhaiter et désirer nous approcher davantage du Seigneur Jésus Christ pour mieux le connaître et mieux l’aimer.

Les jours de grand vent, les arbres parlent :
Leurs sommets s’agitent, mais les racines ne bougent pas.
Si les sommets résistaient au vent, s’ils perdaient leur souplesse,
l’arbre se romprait dans la bourrasque.
Mais si les racines ne tenaient ferme et profond dans le sol,
à quoi servirait toute la souplesse des branches ?
Alors, un dernier souhait :
Que nous sachions tenir les deux bouts :
l’enracinement, et la souplesse dans le Vent de Dieu.

Et que dire de la beauté du chant du Vent dans les arbres ?

Marie Bernard

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