Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous
Ce psaume fait partie des « psaumes des montées », récités lors du pèlerinage à Jérusalem (Sion), pour la fête des moissons dite « fête des tentes ». Le peuple d’Israël célébrait le retour des exilés après 47 années à Babylone. C’est un psaume de confiance et d’espérance.
Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion,
nous étions comme en rêve !
Alors notre bouche était pleine de rires,
nous poussions des cris de joie ;
alors on disait parmi les nations :
« Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! »
Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :
nous étions en grande fête !
Ramène, Seigneur, nos captifs,
comme les torrents au désert.
Qui sème dans les larmes
moissonne dans la joie :
il s’en va, il s’en va en pleurant,
il jette la semence ;
il s’en vient, il s’en vient dans la joie,
il rapporte les gerbes
psaume 125
Je commence ma prière en disant à Dieu mon désir de me tourner vers Lui, malgré mes difficultés…
« il rapporte les gerbes » : dans toutes les civilisations, la moisson a donné lieu à de grandes réjouissances.
Je regarde l’intensité de la joie d’Israël, à son retour de captivité.
« Ramène, Seigneur, nos captifs » Le psalmiste n’oublie pas ceux qui sont restés au pays de la captivité.
Jésus monte à Jérusalem et chante ce psaume avec les siens.
Jésus a repris l’image de la semence comme symbole de mort-résurrection. Il l’a vécue dans sa chair…
« Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous ». Je regarde l’histoire de ma vie, des peuples, les événements actuels… : les libérations, les réconciliations, les solidarités qui font renaître l’espérance…
Dieu père, Toi qui donnes la vie, inspire-moi des gestes de tendresse, d’accueil qui disent ta miséricorde plus sûrement que des mots.