Etape 4 – La nourriture pour la route
Dans le récit du premier Livre des Rois, Jézabel princesse phénicienne épouse Achab le roi d’Israël. Elle introduit le culte du Dieu Baal et persécute la religion du peuple d’Israël. Elle s’efforce de faire mettre à mort le prophète Élie qui s’oppose à elle.
Le roi Acab avait rapporté à Jézabel comment le prophète Élie avait réagi et comment il avait fait égorger tous les prophètes de Baal. Alors Jézabel envoya un messager dire à Élie : « Que les dieux amènent le malheur sur moi, et pire encore, si demain, à cette heure même, je ne t’inflige pas le même sort que tu as infligé à ces prophètes. » Devant cette menace, Élie se hâta de partir pour sauver sa vie. Arrivé à Bershéba, au royaume de Juda, il y laissa son serviteur. Quant à lui, il marcha toute une journée dans le désert. Il vint s’asseoir à l’ombre d’un buisson, et demanda la mort en disant : « Maintenant, Seigneur, c’en est trop ! Reprends ma vie : je ne vaux pas mieux que mes pères. » Puis il s’étendit sous le buisson, et s’endormit. Mais voici qu’un ange le toucha et lui dit : « Lève-toi, et mange ! » Il regarda, et il y avait près de sa tête une galette cuite sur des pierres brûlantes et une cruche d’eau. Il mangea, il but, et se rendormit. Une seconde fois, l’ange du Seigneur le toucha et lui dit : « Lève-toi, et mange, car il est long, le chemin qui te reste. » Élie se leva, mangea et but. Puis, fortifié par cette nourriture, il marcha quarante jours et quarante nuits jusqu’à l’Horeb, la montagne de Dieu.
1Rois 19, 1-8 (AELF)
Le temps de l’Avent requiert de nous patience, confiance et persévérance.
Je sais que le Seigneur est là près de moi, toujours prêt à m’accueillir.
Je fais silence en moi autant qu’il est nécessaire. Puis je me présente à lui par un lent et beau signe de Croix : « Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit »
Je vois Elie affolé prendre la fuite, sans préparatifs, sans rien emmener. Et je le suis dans sa marche.
Je demande au Seigneur la grâce de m’instruire dans ce moment que je vais passer avec Lui.
- Élie laisse son serviteur à Bershéba. Peut-être veut il éviter de le mettre en danger.
Je partage au Seigneur des questions où ma décision engage en partie la vie d’un proche.
Je réfléchis au chemin à prendre.
- « Reprends ma vie : je ne vaux pas mieux que mes pères ».
Élie n’en peut plus, il est désespéré et réclame sa mort au Seigneur. Je médite sur ce comportement d’Élie, sur son appel, sur son humilité…
Je fais mémoire d’une situation éprouvante que j’aurais vécue ou dont j’aurais été témoin.
- « Lève-toi et mange ».
L’ange du Seigneur ordonne à Élie de se reprendre, en se levant et en se nourrissant. La Parole de Dieu, l’Eucharistie sont nourriture et vie.
Sur ce chemin de l’Avent je nomme les nourritures qu’il m’a données, dans la prière ou dans les rencontres.
- « Il est long, le chemin qui te reste ».
L’ange du Seigneur réveille une seconde fois Élie et lui donne la force de marcher 40 jours et 40 nuits.
Je lui confie des projets ou des tâches qui vont me demander efforts et persévérance dans les temps à venir.
Je rends grâce pour ce que le Seigneur vient de me donner. Je peux lui demander de me donner la force physique et morale pour mieux le servir. Je termine par un Notre Père ou une autre prière.
Autre texte
Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés. Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. » Ils lui dirent alors : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? » Jésus leur répondit : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. » Ils lui dirent alors : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ? Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l’Écriture : Il leur a donné à manger le pain venu du ciel. » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel. Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. » Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. » Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif.
Jean 6, 26-35 « Moi, je suis le pain de vie » (AELF)