Trouver, retrouver, recevoir, perdre, ce sont des verbes qui peuvent aller avec ce mot :
ESPERANCE
Oui, on peut se retrouver parfois dans sa vie comme dans une impasse où tout est sombre, où plus rien ne va, où la joie est absente… et alors on pense avoir perdu l’espoir que les choses s’arrangent…
Pour moi, je l’ai vraiment retrouvée, cette espérance, lors d’une retraite spirituelle, en juillet dernier.
J’étais alors remplie d’angoisses, de peurs pour mes enfants tous deux loin de moi, l’un en mission humanitaire au Congo – région assez dangereuse – et l’autre en Australie, partie depuis 8 mois et qui me manquait beaucoup… Et puis aussi pour mon mari, sans emploi depuis 3 ans et qui n’allait pas bien du tout. Je ne savais plus quoi faire pour l’aider, alors j’ai choisi de partir un peu, pour reprendre des forces auprès du Seigneur.
A la fin de ma semaine de retraite qui s’appuyait sur les exercices de St Ignace et grâce à la Parole de Dieu, j’ai retrouvé l’espérance dans mon cœur et avec elle, la confiance que tout allait s’arranger. Comment, me direz-vous ?
C’est à travers les différents textes de la Bible que petit à petit, je me suis sentie redevenir comme une petite fille dans les bras de son père.
J’ai déposé au pied de la croix de Jésus toutes mes peurs, mes inquiétudes, j’ai demandé à Dieu de prendre soin de mes enfants, de mon mari. Je me suis confiée à Jésus et il m’a répondu à travers les textes au fil des jours.
Petit à petit, j’ai senti son amour m’envahir et je suis vraiment redevenue comme un enfant nouveau-né dans les bras de sa mère. Et là, j’ai commencé à retrouver l’espérance.
Et qui mieux que l’enfant nouveau né, peut représenter l’espérance ?
Quand un enfant naît, ses parents sont submergés d’amour pour lui, d’espoirs pour qu’il ait une belle vie.
En ce temps de l’avent où nous attendons avec impatience la fête de Noël, ce qu’on l’on a de plus précieux à recevoir, c’est bien, à travers la naissance de Jésus, la lumière et l’espoir d’une nouvelle année, ancrée dans cette espérance que Jésus peut mettre dans le cœur de chacun, pour peu que nous soyons attentifs à ses paroles dans nos vies.
C’est peut être en gardant toujours au fond de nous ce cœur d’enfant que nous pourrons garder cette flamme parfois fragile qu’est l’espérance et grâce à elle retrouver aussi la confiance.
C’est principalement dans le psaume 131 qui s’appelle “l’esprit d’enfance” que tout ce que j’avais reçu pendant cette semaine de retraite s’est un peu résumé.
Yahvé mon cœur ne s’est pas gonflé,
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Aujourd’hui, je vois encore les bienfaits de cette espérance que j’ai, durant cette semaine de retraite , toute entière placée dans la certitude que Dieu était toujours avec nous et qu’il nous guidait. Aujourd’hui, tout s’arrange petit à petit pour mes enfants qui sont revenus et aussi pour mon mari.
Alléluia, je rends grâce à Dieu!
Témoignage de J.L.
Photo H.J.