L’Esprit : une eau qui désaltère

Un pas de côté

Pour boire il faut avoir soif. Pour se désaltérer, s’abreuver à « la source d’eau vive », il faut être un homme de désir, un homme en quête de sens

Le chapître de l’Evangile de Saint Jean nous amène à suivre Jésus, dans les rues de Jérusalem, lors de la fête des Tentes. C’était, à l’époque des vendanges, l’occasion pour les Juifs de célébrer les merveilles de Dieu, accomplies autrefois, durant la traversée du désert.
Jésus était monté à Jérusalem sans se faire voir et presque secrètement. On s’interroge à son sujet. Les uns disent : «C’est un homme de bien». D’autres le traitent de «séducteur» – nous dirions de «charlatan».
Le dernier jour de la fête, le plus solennel, Jésus se tient dans le Temple et se met à proclamer à haute voix : «Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et que boive celui qui croit en moi. De son sein couleront des fleuves d’eau vives.»
Et Jean prend soin de nous expliquer : «Il désignait ainsi l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en Lui».[[Evangile selon Saint Jean Chapître7, versets 37à 39]]
Ce texte a inspiré le titre et le thème de la présente réflexion. Il en fournira la trame.


Si quelqu’un a soif

Pour boire il faut avoir soif. Pour se désaltérer, s’abreuver à «la source d’eau vive», il faut être un homme de désir, un homme en quête de sens.

C’est ce qu’exprime avec passion la Bien-Aimée du Cantique des Cantiques :« La nuit, sur ma couche, j’ai cherché celui que mon coeur aime.»[[Livre des Cantiques des Cantiques chapître 3, verset 1]]. Chercher, trouver…deux mots significatifs de toute expérience spirituelle authentique. Jésus dira dans l’Evangile de St Matthieu au chapître 7 verset 7 :« Demandez et l’on vous donnera. Cherchez et vous trouverez.»

Il suffit que l’homme riche pose la question :«Que dois-je faire pour recevoir la vie éternelle en partage ?» pour que Jésus se prenne à l’aimer, nous dit Saint Marc. Il reconnait en lui, un homme de désir.

A l’invitation de Jean-Baptiste, deux hommes ont suivi Jésus. Il leur demande : «Que cherchez-vous ? – Maître où demeures-tu» ? Ils ont conscience que Jésus peut leur apporter une réponse à leur attente du Messie. «Venez et voyez. Ils allèrent et ils virent.» Ils deviendront disciples du Seigneur.

A Jéricho, Zachée cherchait à voir qui était Jésus. Il courut en avant et monta sur un sycomore afin de voir Jésus qui allait passer par là. La répétition du mot« voir» souligne le sérieux du désir de Zachée.
Au puits de Jacob, Jésus en viendra à dire à la Samaritaine :« Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif…» Autrement dit, à tous ces hommes qui sont habités par le désir de vivre et de mieux vivre, à tous ceux qui ont soif de boire à la source du bonheur, à tous ceux qui désirent voir clair, donner sens à leur vie, Jésus n’hésite pas à dire : «Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi…»

Jésus se présente donc comme la source d’une eau vive, une eau mystérieuse : l’Esprit Saint dont Lui, le premier, a expérimenté la puissance.

En effet, il y a une relation exeptionnelle entre Jésus et l’Esprit. Toute la vie de Jésus est manifestation de la puissance de l’Esprit ; toute sa vie est éclairée par la lumière de l’Esprit.

La naissance de Jésus est l’oeuvre de l’Esprit. L’ange l’annonce explicitement à Marie : «L’Esprit viendra sur toi et la puissance du Très Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi celui qui va naître sera Saint et sera appelé Fils de Dieu.[[ Evangile selon Saint Luc ch 1, verset 35]]

La visite de Marie à sa cousine Elisabeth, enceinte comme elle, est l’occasion d’une manifestation de l’Esprit :« Lorsqu’Elisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant bondit dans son sein et Elisabeth fut remplie d’Esprit Saint.»[[ Evangile selon Saint Luc ch Luc 1, verset 1]] Autrement dit, l’Esprit suggère à Elisabeth le caractère exeptionnel de l’enfant que Marie porte en elle : «Bénie es-tu entre toutes les femmes et bénie le fruit de ton sein».

Lorsque l’enfant Jésus, quarante jours après sa naissance, est présenté au Temple pour «être consacré au Seigneur», c’est éclairé par l’Esprit que le vieillard Siméon reconnaît le caractère messianique du petit enfant. «Il lui avait été révélé par l’Esprit Saint qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ du Seigneur.» Et c’est inspiré par l’Esprit que le vieil homme s’écrie : « Mes yeux ont vu ton salut que tu as préparé à la face de tous les peuples, lumière pour la révélation aux païens et gloire d’Israël ton peuple.»[[ Evangile selon Saint Luc chapître 1, versets 26-30]]

Pour Jean-Baptiste, il y a un lien évident entre Jésus et l’Esprit. Il déclare sur les bords du Jourdain : «J’ai vu l’Esprit tel une colombe, descendre du ciel et demeurer sur Lui. Et je Le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau (l’Esprit) c’est Lui qui m’a dit : Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, c’est Lui qui baptise dans l’Esprit Saint.» [[Evangile selon Saint Jean chapître 1, verset 32]]

Jésus est celui dont l’Esprit a pris possession. Le mot demeurer, cher à Saint Jean, désigne une pénétration de tout . Jean l’Evangéliste dira de Jésus ; « Celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu qui Lui donne l’Esprit sans mesure.» [[Evangile selon Saint Jean chapître 3, verset 34]]

Jésus lui même se reconnaît publiquement comme habité par l’Esprit. Il déclare à la synagogue de Nazareth : « L’Esprit du Seigneur est sur moi parce qu’il m’a conféré l’onction.» [[€vangile selon Saint Luc ch4, verset 21]]

Toute la vie de Jésus se déroule ensuite sous la conduite de l’Esprit : «Jésus, rempli d’Esprit Saint, revint du Jourdain et Il était dans le désert, conduit par l’Esprit.» [[ Evangile selon Saint Luc ch 4,verset 1 ]]

C’est l’Esprit qui Lui done la force d’affronter Satan, de dénoncer ses ruses.

C’est encore l’Esprit qui donne efficacité à sa Parole : « Alors Jésus, avec la puissance de l’Esprit, revint en Galilée et sa renommée se répandit dans toute la région. Il enseignait dans leurs synagogues et tous disaient sa gloire!.» [[Evangile selon Saint Luc chapître 4, verset 14]]

Toute la vie de Jésus, de sa naissance à sa Résurrection se déroule sous la mouvance et par la puissance de l’Esprit.
Et venir à lui, c’est s’abreuver à la source d’eau vive.

Saint Jean l’affirme plusieurs fois : toute la mission de Jésus, c’est l’envoi de l’Esprit, la manifestation de l’Esprit.

Saint Luc emploie volontiers l’expression : «rempli d’Esprit Saint». L’image est riche de sens. A quel moment s’aperçoit-on qu’un vase est rempli ? Quand il déborde !

Jésus est Celui qui déborde d’Esprit Saint. Il n’hésite pas à dire : « Moi, je prierai le Père ; Il vous donnera un autre Paraclet qui restera avec vous pour toujours.» [[Evangile selon Saint Jean chapître 14]] Jésus est le Paraclet, l’avocat des hommes auprès du Père, le continuateur de l’action du Fils. A la présence visible, sensible du Christ va succéder la présence, l’action invisible, mais non moins réelle, non moins efficace de l’Esprit.

Jésus a d’ailleurs explicitement lié son départ, sa mort, à la manifestation de l’Esprit : «Il vous est bon que je m’en aille. Si je ne pars pas, le Paraclet ne viendra pas en vous ; si je pars, je vous l’enverrai.» [[ Evangile selon Saint Jean chapître 16, verset 7]]

D’ou l’interprétation du dernier souffle de Jésus comme libération de l’Esprit. Le texte grec ne dit pas :« il expira» mais «il livra l’Esprit.» Dans le dernier soupir de Jésus en croix, Saint Jean aura vu le prélude de la grande effusion messianique de l’Esprit. Jésus, en mourant, ouvre le passage à l’Esprit.

Après sa résurrection, Jésus transmet explicitement l’Esprit à ses disciples : «Il souffla sur eux et leur dit : Recevez l’Esprit Saint» et au jour de l’Ascension il leur recommanda de ne pas quitter Jérusalem, mais d’attendre la promesse du Père…«Vous allez recevoir une force, celle de l’Esprit Saint qui descendra sur vous. Vous serez alors mes témoins.» [[Livre des Actes des Apôtres chapîtrte verset 1,8]]

Venir au Christ, c’est trouver le chemin de l’Esprit.

Et qu’il boive, celui qui croit en moi

Jésus parlait de l’Esprit comme d’une «eau vive». Cette image de l’eau sera reprise plus d’une fois par Jean dans son Evangile pour évoquer l’action de l’Esprit.
Pour les prophètes de l’Ancien Testament, les temps messianiques sont annoncés de la même façon : «Il arrivera, en ces jours-là, que des eaux vives sortiront de Jérusalem.» [[Livre de Zacharie ch 14, verset 8 ]]
Le prophète Ezéchiel au chapître 47 décrit longuement les bienfaits de «cette eau qui sortait de dessus le côté droit du Temple.»

De nombreux auteurs chrétiens ont fait le rapprochement avec le geste du centurion : «De sa lance, il perça le côté de Jésus et il en sortit aussitôt du sang et de l’eau.» [[ Evangile selon St Jean ch 19, verset 34]]

Du corps ensanglanté de Jésus, dont il avait parlé lui-même comme du Nouveau Temple, jaillit de l’eau, symbole de l’Esprit dont l’action ne sera manifestée qu’après sa mort. Jésus avait averti les siens : «Il est de votre intérêt que je parte, car si je ne pars pas, le Paraclet ne viendra pas sur vous ; mais si je pars, je vous l’enverrai.» [[Evangile selon St Jean ch 16, verset 7]]. De fait au jour de l’Ascension Jésus peut dire aux siens : «Vous allez recevoir une force, celle de l’Esprit Saint qui descendra sur vous.» C’est l’annonce de la Pentecôte.

Désormais ce sera le rôle de l’Esprit que de prolonger au coeur des chrétiens le travail entrepris par Jésus auprès de ses contemporains.


Pour rester fidèle à l’image johanique de l’eau

  • comme l’eau des sources, l’Esprit nous sert de miroir
  • comme l’eau des pluies, l’Esprit nous pénètre
  • comme l’eau des torrents, lEsprit nous emporte.

L’EAU DES SOURCES

Saint Jean dans le livre de l’Apocalypse, parle d’un fleuve d’eau vive, limpide comme du cristal qui jaillissait du trône de Dieu et de l’Agneau. [[ Apocalypse chapître 22, verset 1 ]]
Enfants, il nous est arrivé peut-être de nous pencher sur la vasque où s’écoulait l’eau d’une source et nous nous amusions à y voir refléter notre image.

C’est pareillement le rôle de l’Esprit que de nous apprendre à nous mieux connaître, à voir plus clair en nous. Si nous savons l’invoquer, il nous aidera à relire notre vie, chacune de nos journées.
C’est bien sa mission en effet, que de nous donner cette délicatesse du coeur qui n’est ni étroitesse ni scrupule, mais juste appréciation des exigences de l’amour de Dieu et des autres.
Jésus dit à Nicodème : «A moins de naître d’en haut, nul ne peut voir le Royaume de Dieu.» [[Evangile selon Saint Jean ch 3, verset 3]] Il est un regard sur le monde où se construit peu à peu le «Royaume de Dieu» ; il est un regard lucide sur les personnes et les événements qui est don de l’Esprit.
Songeons en effet aux jugements de valeur que nous portons spontanément : ce que nous appelons réussite ou échec (ce que nous appelons une belle situation, un beau mariage) ceux-là, celles-là que nous considérons comme intéressants, fréquentables et ceux que trop facilement nous ignorons ou que nous condamnons.

Limpide comme du cristal, l’Esprit nous mène à discerner les motivations plus ou moins ambigües qui inspirent nos jugements et nos comportements : dépit, jalousie, agressivité, amour-propre, volonté de puissance, attachement secret.

La Vierge Marie était remplie d’Esprit Saint. Elle vivait sous la mouvance de l’Esprit. Certes, nous n’en sommes pas là. Pourtant Paul ose dire aux chrétiens de Corinthes :« Ne savez-vous pas que votre corps est le Temple du Saint Esprit» [[1ère Epître de Saint Paul aux Corinthiens ch 12, verset 4]].

Il est en effet notre hôte intérieur, plus intime à nous que nous-mêmes. Comme l’eau des sources à travers la roche, il se glisse, il se coule dans la personnalité, le tempérament de chacun. C’est pourquoi, dit encore Paul : «Il y a diversité de dons mais c’est le même Esprit qui produit tout en tous.» [[ 1ère Epîtrte aux Corinthiens ch 12 verset 14]] et les fruits de l’Esprit – eau vivifiante- sont «amour, joie, paix, patience, bonté, foi, bienveillance, douceur, maîtrise de soi.» [[Epître aux Galates ch 5, verset 22]]

L’EAU DES PLUIES

Quand vient l’automne, l’eau des averses transforment en bourbiers les champs et les chemins. L’humidité pénètre les maisons elle-mêmes. Image de l’Esprit dont Jean nous dit :« Lorsque viendra l’Esprit de vérité, Il vous fera accéder à la Vérité toute entière.» [[ Evanglie selon Saint Jean chapître 16, verset 12]]

Jésus en effet a dit tout ce qu’il y avait à dire, a fait tout ce qu’il y avait à faire. C’est le rôle de l’Esprit de nous faire découvrir ensuite le sens profond des paroles et des actions de Jésus.

Maître intérieur des âmes, l’Esprit nous fait pénétrer peu à peu dans le mystère de Dieu. En effet, ce qui est en Dieu, nul ne le connait, sinon l’Esprit de Dieu…

Or nous avons reçu l’Esprit qui vient de Dieu afin de connaître les dons de la grâce de Dieu. [[1ère Epître aux Corinthiens chapître 2, verset 11]]C’est Lui pareillement qui nous fait appeler Dieu : Père. « L’Esprit lui-même atteste à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. C’est Lui qui nous fait crier : Abba Père.» [[Epître aux Romains chapître 8, verset 15]]

De même nul ne peut dire Jésus est Seigneur – c’est à dire Dieu lui-même si ce n’est sous l’action de l’Esprit. Seul l’Esprit peut nous apprendre à prier :« Nous ne savons pas prier comme il faut. L’Esprit Lui-même vient en aide à notre faiblesse. Il intercède pour nous en gémissements inéffables.» [[Epître aux Romains chaître 8, verset 26]] Prier, c’est arriver à se taire pour laisser l’Esprit parler en nous.
Enfin pour faire corps avec l’Eglise, pour voir en elle autre chose qu’une institution très humaine il faut recourir à l’Esprit: «Car nous avons été abreuvés d’un même Esprit pour ne former qu’un seul corps». [[ 1ère Epître aux Corinthiens chapître 12,verset 13]]

«Il y a donc deux étapes de la révélation – écrivait le père Mollat -. Durant son ministère terrestre, Jésus a révélé pleinement le Père. Pourtant au terme de cette première étape, Jésus n’est encore pour ses intimes qu’un inconnu. Pour que la révélation s’achève, il faudra, après la Résurrection, le descente de l’Esprit. Ce stade n’est pas extérieur à la révélation apportée par Jésus. Il ne se surajoute pas à elle, Il l’achève.»

L’EAU DES TORRENTS

Nous voyons sur l’écran de nos téléviseurs, un petit ruisseau transformé en quelques instants en un torrent impétueux qui arrache tout sur son passage, renverse les ponts et les maisons, transforme une vallée tranquille en un lac de boue.

Image de l’Esprit qui parfois devient torrent. N’est-ce pas ce qui se produit au Cénacle, le jour de la Pentecôte. Ils sont un petit groupe apeuré, se tenant toutes portes vérouillées par crainte des Juifs, et ces timides deviennent soudainement des témoins intrépides. A la voix de Pierre, l’ancien renégat, ils sont 3000, ce jour-là, à demander le baptème.

C’est bien ce qu’avait annoncé Jésus lui-mêrme «: Celui qui croit en moi, de son sein s’écouleront des fleuves d’eau vive.» [[€vangile selon Saint Jean chapître 7, verset 37]]

C’est aussi ce qu’avait prophétisé Ezéchiel au chapître 47. L’eau sortie du côté droit du Temple n’était au départ qu’un simple ruisseau qu’on traverse à pied sec et qui devient bientôt un torrent que je ne pouvais franchir – dit le prophère- car l’eau avait grossi pour devenir une eau profonde, un fleuve infranchissable. Et sur les rives du fleuve croissent toutes sortes d’arbres fruitiers dont le feuillage ne se flétrira pas et dont les fruits ne cesseront pas.

Cette image grandiose est à elle seule une invitation à l’Espérance. Quand l’Esprit Saint, mince filet d’eau, discret, silencieux, devient torrent, Il peut transformer les coeurs, l’Eglise et le monde.

Paul Claudel a tracé un portait saisissant de François Xavier :
«Un prêtre aux bas troués, à genoux devant le mât, lisant l’office du jour et la lettre de Loyola. Maintenant depuis Goa jusqu’à la Chine et depuis l’Ethiopie jusqu’au Japon, il a ouvert la tranchée partout. Le diable n’est pas si large que Dieu ; l’enfer n’est pas si vaste que l’amour. L’immense Asie toute entière est cernée par ce petit homme.»

Plus près de nous Jean XXIII, élu pape en 1958 à l’âge de 77 ans, dont on disait avec commisération qu’il ne ferait qu’un pape de transition convoque le concile Vatican II, amorce par là un renouveau considérable dans l’Eglise et fait souffler sur elle un vent de tempête.

L’Esprit qui a soufflé sur le petit groupe des Apôtres au jour de la Pentecôte a poussé ceux-ci par delà l’Asie Mineure jusqu’au coeur de l’Empire Romain et peut-être jusqu’aux Indes.

Aujourd’ui l’Eglise, qu’elle soit persécutée ou respectée, étend son action sur les cinq continents.

Croire en la puissance de l’Esprit, reconnaître tout au long de l’histoire la marque de l’Esprit, c’est avoir trouvé la source de l’Espérance.

«Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive, celui qui croit en moi : de son sein s’écoulerint des fleuves d’eau vive…»

Celui qui boira de cette eau pourra, quoi qu’il arrive, garder au coeur l’Espérance.

Jacque Jouitteau SJ

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