Plusieurs types de difficultés sont à reconnaître pour mieux y faire face et les combattre.
1 – L’indécision :
Je veux et je ne veux pas vraiment….
Est-ce que je me suis vraiment décidé ? Ai-je cherché et fixé le moment favorable ? Ai-je emprunté le chemin d’entrée dans la prière ?
2 – L’envahissement intérieur :
Quand je prie, je n’arrive pas à faire le vide.
Je me présente au Seigneur tel que je suis, avec tout ce qui m’habite et non pas avec ce que je rêve d’être.
Je reviens au texte sans me dépiter, sans perdre confiance.
3 – Les distractions :
Le premières sont futiles mais agaçantes.
Je reviens sans cesse au Seigneur par des actes intérieurs. Revenir au Seigneur c’est déjà prier.
Les secondes sont plutôt de l’ordre d’un souci, d’une inquiétude ou d’une pensée qui obsède. Alors je suis invité à faire e cette distraction l’objet même de sa prière. J’en parle librement et simplement au Seigneur.
4 – Le jugement porté sur sa prière :
Ma prière ne vaut pas grand chose.
Ce n’est pas à moi à « juger » ma prière…je m’arrête là où j’ai du goût, là où je suis touché, pour apprendre à reconnaître l’initiative et la marque de Dieu qui agit en moi parfois à mon insu.
5 – La sécheresse :
Quand je prie, je ne sens rien, alors à quoi bon ?
Il n’est pas en mon pouvoir de faire l’expérience sensible de la présence de Dieu. Je suis appelé à montrer par ma persévérance que je suis là gratuitement pour le Seigneur et pas seulement pour recevoir un cadeau de Lui.
[|EN BREF|]
Quand les difficultés arrivent ne pas hésiter à revenir sur le cadre de la prière. Parfois cela suffit pour laisser le Seigneur nous remettre sur les rails. Si les difficultés persistent, il serait bon d’en parler à quelqu’un.