Carême 2025 – Etape 3
Pour entrer en prière je prends le temps de me placer sous le regard de Dieu, mon créateur. Je peux dire une prière, faire des respirations lentes et profondes, ou prendre une posture de respect et de louange.
Ensuite je demande à Dieu que toutes mes intentions, tout mon être soit uniquement orienté vers son service et sa louange.
Élie vit à une époque troublée de l’histoire de son pays. Nous sommes au 9ème siècle avant JC. Certains prophètes comme Élie s’opposent au pouvoir. Élie doit fuir pour sauver sa vie. Survint une sécheresse. Dieu le protège et le conduit chez une veuve à Sarepta.
Alors la parole du Seigneur fut adressée à Élie: « Lève-toi, va à Sarepta, dans le pays de Sidon ; tu y habiteras ; il y a là une veuve que j’ai chargée de te nourrir. » Le prophète Élie partit pour Sarepta, et il parvint à l’entrée de la ville. Une veuve ramassait du bois ; il l’appela et lui dit : « Veux-tu me puiser, avec ta cruche, un peu d’eau pour que je boive ? » Elle alla en puiser. Il lui dit encore : « Apporte-moi aussi un morceau de pain. » Elle répondit : « Je le jure par la vie du Seigneur ton Dieu : je n’ai pas de pain. J’ai seulement, dans une jarre, une poignée de farine, et un peu d’huile dans un vase. Je ramasse deux morceaux de bois, je rentre préparer pour moi et pour mon fils ce qui nous reste. Nous le mangerons, et puis nous mourrons. » Élie lui dit alors : « N’aie pas peur, va, fais ce que tu as dit. Mais d’abord cuis-moi une petite galette et apporte-la moi ; ensuite tu en feras pour toi et ton fils. Car ainsi parle le Seigneur, Dieu d’Israël : Jarre de farine point ne s’épuisera, vase d’huile point ne se videra, jusqu’au jour où le Seigneur donnera la pluie pour arroser la terre. » La femme alla faire ce qu’Élie lui avait demandé, et pendant longtemps, le prophète, elle-même et son fils eurent à manger. Et la jarre de farine ne s’épuisa pas, et le vase d’huile ne se vida pas, ainsi que le Seigneur l’avait annoncé par l’intermédiaire d’Élie.
(Premier Livre des Rois 17; 8-16 – Traduction AELF)
J’imagine une ville, ses remparts, ses portes, les chemins qui y conduisent, les arbres, les buissons…
Je demande au Seigneur la grâce de garder toujours confiance en lui.
- « Lève-toi, va à Sarepta, dans le pays de Sidon».
Le Seigneur envoie Élie en pays païen pour qu’il y habite et lui promet qu’il sera nourri par une veuve.
Je fais mémoire de moments ou périodes où j’ai senti un envoi du Seigneur dans une direction nouvelle pour moi. Je confie au Seigneur tout ce qui s’est alors passé en moi.
2. « Je le jure par la vie du Seigneur ton Dieu : je n’ai pas de pain ».
Élie découvre le dénuement de la veuve et sa détresse extrême devant sa demande.
J’entends le Seigneur qui a privilégié une pauvre veuve païenne pour venir en aide à Elie.
3. « Et la jarre de farine ne s’épuisa pas, et le vase d’huile ne se vida pas, ainsi que le Seigneur l’avait annoncé par l’intermédiaire d’Élie».
La veuve crut en la parole d’Élie. Quelle confiance envers cet étranger !
Je contemple cet échange source de richesse.
4. Le prophète fit ce que le Seigneur lui avait dit, « La femme alla faire ce qu’Élie lui avait demandé ».
Tous deux sont dans l’obéissance à une parole de vie.
Je regarde et j’en tire profit.
Je parle à Dieu de l’hospitalité de cette femme, de l’offrande de sa pauvreté, de la fécondité de son geste et je réfléchis avec lui, comment cela éclaire ma vie. Je peux rendre grâce pour ce que le Seigneur vient de me donner et terminer ma prière par exemple par le Magnificat de Marie.
Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais, tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !
Son amour s’étend d’âge en âge
sur ceux qui le craignent ;
Déployant la force de son bras,
il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes,
il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël, son serviteur,
il se souvient de son amour.
Autre texte :
Psaume 107 (106) (1-9 ; 33-43) – Traduction AELF
Alléluia !
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour !
Ils le diront, les rachetés du Seigneur, qu’il racheta de la main de l’oppresseur,
qu’il rassembla de tous les pays, du nord et du midi, du levant et du couchant.
Certains erraient dans le désert sur des chemins perdus, sans trouver de ville où s’établir :
ils souffraient la faim et la soif, ils sentaient leur âme défaillir.
Dans leur angoisse, ils ont crié vers le Seigneur, et lui les a tirés de la détresse :
il les conduit sur le bon chemin, les mène vers une ville où s’établir.
Qu’ils rendent grâce au Seigneur de son amour, de ses merveilles pour les hommes :
car il étanche leur soif, il comble de biens les affamés !
[…]
C’est lui qui change les fleuves en désert, les sources d’eau en pays de la soif,
en salines une terre généreuse quand ses habitants se pervertissent.
C’est lui qui change le désert en étang, les terres arides en source d’eau ;
là, il établit les affamés pour y fonder une ville où s’établir.
Ils ensemencent des champs et plantent des vignes : ils en récoltent les fruits.
Dieu les bénit et leur nombre s’accroît, il ne laisse pas diminuer leur bétail.
Puis, ils déclinent, ils dépérissent, écrasés de maux et de peines.
Dieu livre au mépris les puissants, il les égare dans un chaos sans chemin.
Mais il relève le pauvre de sa misère ; il rend prospères familles et troupeaux.
Les justes voient, ils sont en fête ; et l’injustice ferme sa bouche.
Qui veut être sage retiendra ces choses : il y reconnaîtra l’amour du Seigneur.