Mon chemin vers le Sauveur – Patienter

Avent 2024, Retraites en ligne

Avent 2024 – Etape 3

 

Je continue d’installer mon rituel personnel d’entrée en prière. Je peux m’inspirer par exemple de ce que propose saint Ignace dans les exercices spirituels :
« A un ou deux pas de l’endroit où je dois contempler ou méditer je me tiendrai debout le temps d’un Pater Noster, l’esprit tourné vers le haut, considérant comment Dieu notre Seigneur me regarde… puis, faire une révérence ou une génuflexion. »
Ensuite je demande à Dieu que toutes mes intentions, tout mon être soit uniquement orienté vers son service et sa louange.

 

Dans le Psaume 41 le psalmiste exprime tous les sentiments qui le traversent dans son cheminement vers Dieu. Jésus lui-même a prié ce psaume.

Comme un cerf altéré cherche l’eau vive,
ainsi mon âme te cherche toi, mon Dieu.

Mon âme a soif de Dieu, le Dieu vivant ;
quand pourrai-je m’avancer, paraître face à Dieu ?

Je n’ai d’autre pain que mes larmes, le jour, la nuit,
moi qui chaque jour entends dire : « Où est-il ton Dieu ? »

Je me souviens, et mon âme déborde :
en ce temps-là, je franchissais les portails !

Je conduisais vers la maison de mon Dieu la multitude en fête,
parmi les cris de joie et les actions de grâce.

R / Pourquoi te désoler, ô mon âme, et gémir sur moi ?
Espère en Dieu ! De nouveau je rendrai grâce : il est mon sauveur et mon Dieu !

Si mon âme se désole, je me souviens de toi,
depuis les terres du Jourdain et de l’Hermon, depuis mon humble montagne.

L’abîme appelant l’abîme à la voix de tes cataractes,
la masse de tes flots et de tes vagues a passé sur moi.

Au long du jour, le Seigneur m’envoie son amour ;
et la nuit, son chant est avec moi, prière au Dieu de ma vie.

Je dirai à Dieu, mon rocher : « Pourquoi m’oublies-tu ?
Pourquoi vais-je assombri, pressé par l’ennemi ? »

Outragé par mes adversaires, je suis meurtri jusqu’aux os,
moi qui chaque jour entends dire : » Où est-il ton Dieu ? »

R / Pourquoi te désoler, ô mon âme, et gémir sur moi ?
Espère en Dieu ! De nouveau je rendrai grâce : il est mon sauveur et mon Dieu !

(Ps 41 – Traduction de l’AELF)

 

J’imagine un lieu de grande solitude et de péril, qui m’entoure totalement, désert, forêt, océan ou montagne, à perte de vue.

 

Seigneur, donne-moi constance et persévérance pendant ce temps avec toi.

 

1/ « Comme un cerf altéré cherche l’eau vive, ainsi mon âme te cherche toi, mon Dieu. »
Dieu m’a créé pour lui, pour que je sois sans cesse tourné vers lui. Au fond de moi, mon âme le désire avidement ; je peux chercher à m’appuyer sur cette quête personnelle.

2/ « Au long du jour, le Seigneur m’envoie son amour ; et la nuit, son chant est avec moi, prière au Dieu de ma vie. »
Le Seigneur aussi me désire fortement et ne se lasse pas, il est à mes côtés même quand je l’oublie. Je médite sur la patience de Dieu qui m’attend.

3/ « Je dirai à Dieu, mon rocher : « Pourquoi m’oublies-tu ? Pourquoi vais-je assombri, pressé par l’ennemi ? »
Dans l’épreuve il est à mon écoute et m’invite à m’adresser à lui librement et sans crainte.

4/ « Pourquoi te désoler, ô mon âme, et gémir sur moi ? Espère en Dieu ! De nouveau je rendrai grâce : il est mon sauveur et mon Dieu ! »
L’Espérance chrétienne m’assure que ma quête n’est pas vaine car le Christ a vaincu tous mes ennemis ; à tout moment je peux rendre grâce pour cela.

 

Je confie au Seigneur les découvertes que j’ai faites et ce qui m’a touché pendant ce temps de méditation.
Je peux le remercier pour le chemin déjà parcouru avec lui, pour une grâce obtenue ou lui présenter une inquiétude ou un désir pour le temps présent.
Je termine ma prière par un Notre Père.

 

Autre texte

Immense est la terre

Immense est la terre qu’il faut traverser
et long le chemin qui mène à l’horizon,
mais demain sera fait de nos marches au désert,
des fils de nos patiences noués chaque jour.

Immense est la nuit qu’il nous faut éclairer
et gris le soleil qui lève à l’horizon,
mais demain brillera de nos lampes allumées,
des bouquets de couleur qui fleuriront le ciel.

Immense est la faim qu’il nous faut apaiser
et pauvre est le grain qui germe à l’horizon,
mais demain sera fait des semailles d’espoir,
du blé que l’on moissonne au plein cœur de l’hiver.

Jo Akepsimas

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