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Portes symboliques, historiques, banales du quotidien… On entre, on sort, mille fois par jour, privilège que ne connaissent pas, hélas! les gens de la rue. Portes du Paradis, portes de l’enfer, Portes d’un coeur ouvert, Puis, un jour, dans la foi, un homme quitte son pays, |
Errance, captivité, esclavage jusqu’au jour où cèdent les portes de l’Egypte, les portes de la mer Rouge, échappée libératrice vers le désert, traversée interminable, où la soif, la faim, la tentation des veaux d’or entament la foi, l’espérance. Où donc est cette Terre promise? Mais il est fidèle, Yahvé, éternellement, Alors Dieu parle à nouveau. Porte ouverte, toujours, à chacun, continuellement. |
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Et voici le jour, où l’impensable survient : Cette chose inouïe, inconcevable : Le Fils de Dieu quitte le sein du Père, s’en vient demeurer parmi les hommes. Celui que l’univers ne peut contenir entre dans le sein d’une Vierge. Grâce à son oui, un seuil est franchi,
Passage de courte durée sur cette terre, Un jour de gloire, s’ouvrent pour lui Le troisième jour, fracassant les scellés du tombeau, |
Texte : Soeur Marie Clément
Photos : Soeur Michèle