je contemple le monde.
Dans cet instant volé,
d’un bruissement d’aile
je survole ces plaines et ces vallées, que les nuages mesurent.
Ces arbres, souples ou droits,
que le vent a jaugés.
Je reflète la lune dans l’eau qui ruissèle, toujours pareille,
jamais la même.
Mille saisons ont passé depuis le premier voyage.
Je connaîs toute chose…
Seul le coeur de l’homme me reste insondable.
Coeur en terre d’humanité pétri pour l’unique saison où la flamme donne vie…La Saison de Dieu.
Brice
(texte et sculpture)