Souvenirs d’une promenade spirituelle sur les bords de Loire.
Sortie rue de la Mésangerie,
Nous y reviendrons.
Descente à l’écoute de notre cœur,
Le silence se fait intérieur,
Arbre remarquable,
Cèdre du Liban ?
Murielle doit savoir.
Avez-vous remarqué comme ses racines sont profondes ?
Puis, visite à un Olivier.
Celui-ci je ne le connaissais pas.
Bord de Loire, l’eau s’apaise,
Le soleil se montre telle une toile de Turner.
Les passants nous regardent curieux.
Mais qu’est-ce qui unis ainsi tout ce cortège ?
Trois mésanges dansent dans un petit arbre.
Trois ? Tiens, pourquoi trois ?
Mésanges, … « Mes Anges ».
Mais qui a donné un aussi beau nom à ces moineaux.
« Mésanges », sans doute aussi « Message ».
Compostelle est sur notre chemin.
Arrivée à un accueil inattendu.
Apprendre à servir, oui. Il y a beaucoup de besoins. Beaux métiers !
Pont de fil, beau lien entre le Nord et le Sud.
Heureux ceux qui construisent des ponts qui relient les hommes.
Encore un pont.
Wilson, « Will », la volonté ; « Son », le fils.
Voilà que je n’y avais jamais pensé.
Comme parfois Dieu est proche sans le remarquer.
Mais, aussi, Pont de Pierre, celui qui tient les clefs du paradis,
Petit coin de parapluie chauffé par mon cœur.
Maison – bateau, l’Arche de Noé nous croise.
Ile Simon,
Simon – Pierre,
les évangiles résonnent en harmonie.
Avez-vous remarqué comme un sourire renvoie un autre sourire ?
Simon. Oui si mon cœur s’éveille, la belle prière de l’Alliance en trois temps,
Le temps qui passe, une vieille voiture nous accompagne un instant.
Retour à St-Cyr Ste-Julitte.
Qui a remarqué le parvis Jean-Paul II,
Souvenir d’une magnifique inauguration,
en compagnie de Jean-Pierre.
Il faudrait recommencer,
mais cette fois-ci en y ajoutant le « Saint ».
Remontée au parc,
plus facile de monter que de descendre.
Nous sommes sur le bon chemin.
A la Péraudière, les arbres de toutes origines cohabitent.
Quel bel exemple !
Le retour se fait sentir,
les langues se délient,
la discipline s’amenuise,
La Péraudière, c’est plutôt l’apéro,
et bien celui-ci d’aujourd’hui,
pas l’apéro d’hier.
Voici, la Rue Fleurie accueille les pèlerins,
D’un matin, comme on les aime bien.
Olivier THIBERGHIEN, membre du MCC – 15/1/17