Demandez et vous recevrez – Dieu vient au cœur de nos vies : avec Anne, la mère de Samuel

Avent 2025, Retraites en ligne

 

Avent 2025 – Étape 8

 

Je m’installe de façon à vivre ce temps de prière dans le calme et le recueillement. Je ferme un instant les yeux pour prendre conscience que Dieu est présent en moi et qu’il m’accompagne.
Au nom du Père…

 

Nous sommes au tout début du 1er livre de Samuel. Un homme, Elcana, a deux femmes : Peninna qui a des enfants et Anne qui, bien que stérile, a sa préférence. Peninna n’a de cesse de mettre Anne en colère par ce que le Seigneur l’a rendu stérile.

 


Son mari Elcana lui dit : « Anne, pourquoi pleures-tu ? Pourquoi ne manges-tu pas ? Pourquoi ton cœur est-il triste ? Et moi, est-ce que je ne compte pas à tes yeux plus que dix fils ? » Anne se leva, après qu’ils eurent mangé et bu.

Le prêtre Éli était assis sur son siège, à l’entrée du sanctuaire du Seigneur. Anne, pleine d’amertume, se mit à prier le Seigneur et pleura abondamment. Elle fit un vœu en disant : « Seigneur de l’univers ! Si tu veux bien regarder l’humiliation de ta servante, te souvenir de moi, ne pas m’oublier, et me donner un fils, je le donnerai au Seigneur pour toute sa vie, et le rasoir ne passera pas sur sa tête. »
Tandis qu’elle prolongeait sa prière devant le Seigneur, Éli observait sa bouche. Anne parlait dans son cœur : seules ses lèvres remuaient, et l’on n’entendait pas sa voix. Éli pensa qu’elle était ivre et lui dit : « Combien de temps vas-tu rester ivre ? Cuve donc ton vin ! » Anne répondit : « Non, mon seigneur, je ne suis qu’une femme affligée, je n’ai bu ni vin ni boisson forte ; j’épanche mon âme devant le Seigneur. Ne prends pas ta servante pour une vaurienne : c’est l’excès de mon chagrin et de mon dépit qui m’a fait prier aussi longtemps. » Éli lui répondit : « Va en paix, et que le Dieu d’Israël t’accorde ce que tu lui as demandé. » Anne dit alors : « Que ta servante trouve grâce devant toi ! » Elle s’en alla, elle se mit à manger, et son visage n’était plus le même.

Le lendemain, Elcana et les siens se levèrent de bon matin. Après s’être prosternés devant le Seigneur, ils s’en retournèrent chez eux, à Rama. Elcana s’unit à Anne sa femme, et le Seigneur se souvint d’elle. Anne conçut et, le temps venu, elle enfanta un fils ; elle lui donna le nom de Samuel (c’est-à-dire : Dieu exauce) car, disait-elle : « Je l’ai demandé au Seigneur. »

(1Sa 1, 8- 20 – Traduction AELF)

 

J’imagine l’entrée du sanctuaire, le lieu où l’on prie…

 

En cette fin de retraite, je peux demander au Seigneur, la grâce de savoir demander. De savoir demander avec insistance, foi et espérance pour recevoir ce dont j’ai besoin pour vivre.

 

  1. « Anne, pourquoi pleures-tu ? Pourquoi ne manges-tu pas ? Pourquoi ton cœur est-il triste ? »
    Je prends le temps d’entendre ce que lui dit son mari…

    Je prends le temps de regarder cette femme stérile, d’entendre ses pleurs, de voir sa tristesse.
    Je la laisse me rejoindre…
    Je me laisse toucher.

  2. « […] ; j’épanche mon âme devant le Seigneur. »
    Je goûte ces mots…

    Je les laisse résonner en moi…
    Le Seigneur est avec moi… ; quelle grâce !

  3. « Va en paix, et que le Dieu d’Israël t’accorde ce que tu lui as demandé. […] et son visage n’était plus le même.»
    J’entends la parole de bénédiction qu’Eli adresse à Anne…

    Je contemple l’effet de cette parole sur le visage d’Anne…
    Je laisse cette parole me toucher moi aussi et je contemple ce qu’elle produit en moi…

  4. « Elle lui donna le nom de Samuel (c’est-à-dire : Dieu exauce) »
    Je murmure à l’envie ces 2 mots : Dieu exauce…, Dieu exauce…

    Je peux choisir de les laisser me remplir : Dieu exauce…, Dieu exauce…
    Je goûte les sentiments, les mouvements intérieurs que ces mots suscitent en moi.

 

 

A la fin de cette prière je prends le temps de parler au Seigneur de la façon dont j’ai vécu cette dernière étape.
Je peux alors m’adresser à Lui avec simplicité avec des mots de louange ou de supplication, des paroles d’intercession ou d’adoration.

Je peux terminer par un Notre Père qui m’unit à la prière de l’Église.

 

 

 

Autre Texte
Évangile de l’Annonciation.

Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »
Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. »
Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.

(Lc 1, 26-38 – Traduction AELF)

 

 

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