Demandez et vous recevrez – Dieu vient au cœur de nos vies : avec la cananéenne

Avent 2025, Retraites en ligne

 

Avent 2025 – Étape 7

 

Aujourd’hui, pour entrer dans la prière, je peux m’inspirer de ce que propose saint Ignace dans les exercices spirituels :
« A un ou deux pas de l’endroit où je dois contempler ou méditer je me tiendrai debout le temps d’un Pater Noster, l’esprit tourné vers le haut, considérant comment Dieu notre Seigneur me regarde… puis, faire une révérence ou une génuflexion. »
Ensuite je demande à Dieu que toutes mes intentions, tout mon être soit uniquement orienté vers son service et sa louange.
Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit.

 

Nous voici avec Jésus. Il vient d’être questionné par les pharisiens qui placent les traditions humaines au-dessus de la loi de Dieu puis par ses disciples qui ne comprennent pas son enseignement.

 

Partant de là, Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon.
Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant : « Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. » Mais il ne lui répondit pas un mot. Les disciples s’approchèrent pour lui demander : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris ! »
Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. »
Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : « Seigneur, viens à mon secours ! »
Il répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. »
 Elle reprit : « Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. »
Jésus répondit : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! » Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.

(Mt 15, 21-28 – Traduction AELF)

 

J’imagine un carrefour à l’entrée d’un village, les premières maisons de pierre de celui-ci…

 

Sur mon chemin vers Noël, je peux demander la grâce d’avoir le cœur ouvert, disposé à me laisser déplacer par la prière des autres, ou toute autre chose de nature à m’aider aujourd’hui.

 

  1. « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. »
    Jésus ne craint pas d’aller en terre étrangère pour trouver un peu de tranquillité. Mais sa réputation l’a précédé et, forcément, le voici confronté à une étrangère.

    J’observe l’accueil que Jésus et ses disciples réservent à sa demande. J’accueille ma réaction, mes interrogations, face à leur attitude.

  2. « Seigneur, viens à mon secours ! »
    La femme insiste !

    Je me laisse interpeller par l’audace de cette femme ; je laisse résonner…

  3. « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! »
    La femme insiste encore, Jésus se laisse toucher : il élargit le regard qu’il porte sur sa mission.
    Je considère l’émerveillement de Jésus pour la foi de cette femme qui le transforme…
    Quel appel pour moi aujourd’hui ?

 

A la fin de cette prière je peux parler à Jésus, comme un ami parle à son ami, en lui disant ce que cette prière provoque en moi. Et si j’ai une demande à lui faire, je me lance…

Je peux terminer par un Notre Père, ou toute autre prière qui m’unit à la prière de l’Église.

 

 

 

Autre Texte
Au cours des apparitions de Paray-le Monial, Jésus confie à sainte Marguerite-Marie Alacoque un message qu’elle a consigné et dont voici des extraits. On peut dégager trois grandes dimensions de ce message : une déclaration d’amour, une plainte et une demande.

Une déclaration d’amour
Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu’il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour.

(Autobiographie, § 92)

Une plainte
Pour reconnaissance je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris qu’ils ont pour moi dans ce Sacrement d’amour. Mais ce qui m’est encore le plus sensible est que ce sont des cœurs qui me sont consacrés qui en usent ainsi.

(Autobiographie, § 92)

J’ai soif, mais d’une soif si ardente d’être aimé des hommes au saint Sacrement, que cette soif me consume ; et je ne trouve personne qui s’efforce, selon mon désir, pour me désaltérer, en rendant quelque retour à mon amour.
(Lettre 133)

Une demande
Jésus exprime en réalité plusieurs demandes, que l’on pourrait résumer ainsi : Toi du moins, aime-moi.
Marguerite-Marie répond :
« Je reçus de mon Dieu des grâces excessives de son amour, et me sentis touchée du désir de quelque retour et de lui rendre amour pour amour. »
(Autobiographie, § 92)

https://sacrecoeur-paray.org/le-message/

 

 

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