Demandez et vous recevrez – Dieu vient au cœur de nos vies : avec la femme hémorroïsse

Avent 2025, Retraites en ligne

Avent 2025 – Étape 4

Je prends le temps de m’installer confortablement dans un coin calme pour une rencontre.
Je me mets en présence de Dieu.
Au nom du Père et du Fils….

Marc consacre le chapitre 5 de son évangile à quelques guérisons.
L’atmosphère est chargée d’attente et d’espérance. Jésus arrive en barque depuis l’est du lac de Galilée. Là une grande foule l’attend. Jésus est sollicité par le chef de la synagogue du lieu, Jaïre, qui lui demande de venir guérir sa fille mourante. Chemin faisant, une femme le suit…

Jésus partit avec lui (Jaïre), et la foule qui le suivait était si nombreuse qu’elle l’écrasait.
Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans…* – elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans avoir la moindre amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré –… cette femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus, vint par-derrière dans la foule et toucha son vêtement. Elle se disait en effet : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. »
À l’instant, l’hémorragie s’arrêta, et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal. Aussitôt Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait : « Qui a touché mes vêtements ? » Ses disciples lui répondirent : « Tu vois bien la foule qui t’écrase, et tu demandes : “Qui m’a touché ?” » Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait cela.
Alors la femme, saisie de crainte et toute tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité. Jésus lui dit alors : « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. »

(Mc 5,25-34 – Traduction)AELF

*selon la loi de Moïse : « Lorsqu’une femme aura un écoulement de sang… elle sera impure tant que durera cet écoulement », (Lévitique 15,29)

La scène se déroule au bord du lac de Galilée, eau bleue sous le soleil ; l’étendue d’eau est enserrée au milieu des collines.
Je regarde ce paysage et le chemin vers une maison.

En ce temps vers Noël, je demande la grâce d’être disponible à l’écoute de la parole du Seigneur, d’être animé de la même espérance que la femme.

Au milieu de la foule, une femme malade depuis longtemps, vient derrière Jésus de façon à ne pas le déranger… La femme pense « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. »
Sa prière se fait dans le secret de son cœur.
Je me souviens d’occasions où avec beaucoup de foi, comme cette femme, j’ai fait un geste ou un autre signe pour m’adresser au Seigneur.
« À l’instant, l’hémorragie s’arrêta, et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal. »
La femme reçoit instantanément la guérison de son mal, je peux imaginer sa délivrance…
Je relis dans ma vie ces moments de prière de demande qui m’ont donné une grande paix.
« Qui a touché mes vêtements ?»
Alors que Jésus est écrasé de toute part, il reste présent aux signes de chacun… « une force était sortie de Lui ».
Devant cette question de Jésus et son regard, la femme se jette à ses pieds. Timidement, devant tous, elle raconte son histoire.
Au-delà de ma crainte, de mes incertitudes, de mes interpellations…, je peux oser dans ma prière faire une demande au Christ.
Jésus donne en abondance. « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal ».
Jésus reconnait la foi de cette femme ; elle reçoit plus que sa demande. La femme est relevée dans son cœur, et dans son corps ; elle retrouve sa place dans la société.
En tant que disciple du Christ plein de foi et d’espérance, je me tourne vers le Seigneur qui me guérit…

Je m’adresse à Jésus de la même manière que je m’adresse à un ami. A la fin de cette méditation, je peux lui confier mon désir de lui faire toujours plus de place dans ma vie et lui demander de m’éclairer sur ce qui m’encombre.

Je peux conclure ma prière en récitant un Notre Père ou toute autre prière de l’Église.

Autre document : Extrait du sarcophage romain de la Cathédrale de Clermont Ferrand.