Demandez et vous recevrez – Dieu vient au cœur de nos vies : avec le Paralysé

Avent 2025 – Étape 6

Jésus, me voici devant toi, tout simplement dans le silence. Je crois que Tu es présent et que Tu m’aimes.
Au nom du Père…

Dans Marc, cette guérison se situe au début de la vie publique de Jésus. Elle inaugure une série de discussions entre Jésus et ses adversaires. 

Quelques jours plus tard, Jésus revint à Capharnaüm, et l’on apprit qu’il était à la maison ⁽¹⁾. Tant de monde s’y rassembla qu’il n’y avait plus de place, pas même devant la porte, et il leur annonçait la Parole.
Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes. Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, ils font une ouverture ⁽²⁾, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé.
Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. »
Or, il y avait quelques scribes, assis là, qui raisonnaient en eux-mêmes : « Pourquoi celui-là parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? »
Percevant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu’ils se faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi tenez-vous de tels raisonnements ? Qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire à ce paralysé : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien lui dire : “Lève-toi, prends ton brancard et marche” ? Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre… – Jésus s’adressa au paralysé – je te le dis, lève-toi, prends ton brancard, et rentre dans ta maison. » Il se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient frappés de stupeur et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n’avons jamais rien vu de pareil. »

(Mc 2,1-12 – Traduction AELF)

(1) Sans doute la maison de Simon
(2) Il faut imaginer une maison palestinienne dont le toit en terrasse est fait de bois et de terre battue (TOB)

J’imagine une maison palestinienne, toute simple.

Seigneur, donne-moi un peu plus d’audace dans ma prière de tous les jours.

1. J’observe les personnages : Jésus, le paralysé, les porteurs, les scribes, la foule.
   Je me laisse toucher par l’un ou l’autre.

2. Un homme paralysé est porté sur une civière par 4 hommes. La porte étant inaccessible, ils le descendent par le toit.
   Dans ma propre vie, je prends conscience des situations de blocage.
   Je peux m’inspirer de la créativité et de l’audace de ces porteurs…

3. « Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : “Mon enfant, tes péchés sont pardonnés.” » 
   Jésus admire la foi des porteurs qui agissent pour la guérison de leur ami.
   Je peux méditer et prendre conscience de la portée de la prière pour les autres…

4. Le paralysé ne parle pas. Je peux imaginer son regard croisant celui de Jésus…
   Quand je me laisse regarder par Jésus, quels fruits pour moi…

Seigneur, je te confie avec une grande confiance tout ce qui m’habite en ce moment, surtout mes paralysies.

Je peux conclure par un Notre Père ou toute autre prière que me relie à l’Église.

Autre Texte

Seigneur Jésus,
Je Te présente aujourd’hui ceux qui me sont confiés.
Tu les connais mieux que moi.
Tu vois leurs luttes, leurs joies, leurs blessures, leurs besoins profonds.
Je Te confie les malades,
ceux qui doutent, ceux qui pleurent,
ceux qui sont seuls, ceux qui ont perdu la foi,
ceux qui cherchent un sens à leur vie.
Viens les visiter dans Ton amour.
Viens les toucher, les relever, les éclairer.
Et si je peux, à travers ma prière, être un canal de Ta grâce,
alors fais de moi un intercesseur fidèle, discret et persévérant.
Je crois que Ta lumière passe même dans le silence.
Je Te rends grâce pour ce que Tu feras.
Amen.

Auteur inconnu