Jésus m’ouvre à une soif plus grande.

Carême 2020

Carême 2020 – Étape 4
Pour vivre pleinement ce temps de prière, n’hésitez pas à vous reporter à la « boîte à outils ». Elle contient les « outils » qui vous seront utiles pour mettre en œuvre les différentes propositions.



Jésus marche à travers la Samarie et rencontre une Samaritaine à qui Il demande à boire. La femme est surprise de cette demande car les Juifs n’ont pas de relation avec les Samaritains. Jésus lui parle, Il sait ce dont sa vie est faite. Un dialogue cœur à cœur s’installe entre eux.


La femme lui dit : « Seigneur, je vois que tu es un prophète !… Eh bien ! Nos pères ont adoré sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. »

Jésus lui dit : « Femme, crois-moi : l’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père. Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père. Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. »

La femme lui dit : « Je sais qu’il vient, le Messie, celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, c’est lui qui nous fera connaître toutes choses. »

Jésus lui dit : « Je le suis, moi qui te parle. »
(Jn 4, 19-26)


Je m’installe pour ce temps que je me donne. Je sens mes points d’appui selon la position que j’ai choisie. J’ouvre mes mains. Je suis là, présent à Lui dans mon corps.


Je demande la grâce de me rendre disponible pour accueillir le don que Dieu me fait de Lui-même.



Je contemple l’échange qui se vit entre la femme et Jésus.

Je regarde la Samaritaine, son tiraillement : sur quelle montagne faut-il adorer, en Samarie, à Jérusalem ?

Je regarde Jésus, j’entends ses paroles « l‘heure vient… c’est maintenant… Je le suis… ».

Jésus l’ouvre à une soif plus grande qui habite son cœur et qui ne dépend pas d’un lieu.


Je prends le temps de nommer mes soifs et de les présenter au Seigneur.


Je goûte ce temps de cœur à cœur avec le Seigneur. Je Lui redis mon désir de m’offrir à Lui, de Le laisser m’habiter tout au long de cette journée.


Autre texte :

Ardent désir
Au Ciel, ma patrie, je rencontrerai ceux que Tu as créés. L’amour de Dieu, voilà toute ma joie. Parvenir à la tour du désir brûlant, voilà mon seul désir. Mon Dieu, je veux faire ce que tu veux que je fasse. Grâce aux ailes de la bonne volonté, je veux voler au-dessus des étoiles du ciel pour accomplir Ta volonté. Je n’ai pas d’autre désir, pas d’autre souhait, je n’aspire qu’à ce qui est saint. Ô mon Dieu, fais de moi Ton instrument, que je résonne entre Tes mains comme le tambourin de Ton amour.

Sainte Hildegarde de Bingen – Bénédictine XIIème siècle

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