En chemin vers l’au-delà du Golgotha – Laissons-nous guérir par le Christ

Carême 2024, Retraites en ligne

Carême 2024 – Étape 3

 

Capharnaüm est une bourgade où Jésus vécut durant une grande partie de son ministère en Galilée. Il y effectue plusieurs guérisons.

 

Jésus entra dans Capharnaüm.
Il y avait un centurion dont un esclave était malade et sur le point de mourir ; or le centurion tenait beaucoup à lui.
Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya des notables juifs pour lui demander de venir sauver son esclave.
Arrivés près de Jésus, ceux-ci le suppliaient instamment : « Il mérite que tu lui accordes cela. Il aime notre nation : c’est lui qui nous a construit la synagogue. »
Jésus était en route avec eux, et déjà il n’était plus loin de la maison, quand le centurion envoya des amis lui dire : « Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit.
C’est pourquoi je ne me suis pas autorisé, moi-même, à venir te trouver. Mais dis une parole, et que mon serviteur soit guéri !
Moi, je suis quelqu’un de subordonné à une autorité, mais j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient ; et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. »
Entendant cela, Jésus fut en admiration devant lui. Il se retourna et dit à la foule qui le suivait : « Je vous le déclare, même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi ! »
Revenus à la maison, les envoyés trouvèrent l’esclave en bonne santé.

(Luc 7, 1-10 – AELF)

 

Je choisis un endroit calme et fais silence en moi pour lire attentivement cette page d’évangile. Je demande au Seigneur d’ouvrir mon cœur à sa Parole afin de me laisser conduire par l’Esprit.

 

Je regarde les personnages présents dans cette scène : Jésus, les notables juifs, les amis du centurion, le centurion…Je prends le temps d’écouter ce que chacun dit.

 

Je demande au Seigneur la grâce de la confiance en Lui.

 

  • « Or le centurion tenait beaucoup à lui. »
    Je peux imaginer que l’officier a de l’affection pour son serviteur, qui est presque comme un fils ; la même scène dans l’évangile de Jean (4, 46-54) mentionne « son enfant ».

    Dans ma prière, je peux inclure mes proches, ceux qui sont malades ou en difficultés.

 

  • « Il mérite que tu lui accordes cela »
    Pour convaincre Jésus, les notables insistent sur le fait que ce centurion est proche de la foi juive. Je médite cela.

    Je peux me demander si j’évoque mes « mérites » pour obtenir la grâce du Seigneur…

 

  • « Je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit…Mais dis une parole, et que mon serviteur soit guéri !»
    En tant qu’officier romain, le centurion aurait le pouvoir de contraindre Jésus à venir chez lui. Je prends la mesure de cette humilité, comme celle de Jean-Baptiste (« je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales ») 

    Je fais mémoire des paroles que je prononce au moment de recevoir le corps du Christ.

 

  • « Jésus fut en admiration devant lui. »
    Ce qui fait l’émerveillement de Jésus, c’est la foi du centurion qui pourtant ne fait pas partie des juifs et ne demande rien pour lui, mais pour son serviteur.

    Je m’émerveille avec Jésus des belles personnes qui m’entourent.

 

 

Je me tourne vers le Seigneur.  Avec les mots qui me viennent je lui dis ce qui m’a touché dans cette scène.

 

 

Autre texte :

Béni soit l’homme qui met sa foi dans le Seigneur, dont le Seigneur est la confiance. Il sera comme un arbre, planté près des eaux, qui pousse, vers le courant, ses racines. Il ne craint pas quand vient la chaleur : son feuillage reste vert. L’année de la sécheresse, il est sans inquiétude : il ne manque pas de porter du fruit.

(Jérémie 17, 7-8 – AELF)

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