J’ouvre le journal, j’écoute la radio.
Seigneur, « tu gardes les yeux ouverts sur le monde » (Ps 10.)
Accorde mon cœur au tien pour prendre des nouvelles de ce monde que tu aimes, que tu es venu sauver.
Les nouvelles sont parfois bonnes mais souvent tristes.
Guerres, conflits de toutes sortes, enfants maltraités, migrants abandonnés à leur sort, cataclysmes météorologiques… la liste n’a pas de fin.
Je fais silence, j’accueille ces cris de détresse, d’indignation, et aussi les appels à l’espérance.
Tout ce cortège de nouvelles, je les laisse résonner dans mon cœur, elle me questionne. Je les présente à Dieu.
Je sais Dieu, que tu aimes le monde. Tu aimes tous ces gens généreux, bienveillants et aussi tous ces déraisonnables, égocentriques.
Tu nous as donné Jésus, il est venu vivre au milieu des hommes, manifester ta tendresse pour le monde. Il nous accompagne dans nos impasses, dans nos folies, et dans nos élans de fraternité.
Rien n’est jamais tout noir dans ce monde endurci. Ouvre mes yeux Seigneur sur ce qui est bon, sur ce qui est beau même si c’est fugitif.
J’entends les nouvelles avec un cœur confiant, je guette des signes de beauté, de bonté, d’humanité, de don de soi.
Je les offre à Dieu, je le remercie.
Donne moi Seigneur d’aimer la vie et ce monde pourtant si difficile et cruel.
Je lui demande d’être au long du jour artisan de paix, de fraternité pour ceux et celles que je vais rencontrer.
Je peux chanter dans mon cœur :
« Tu nous appelles à t’aimer
En aimant le monde où tu nous envoies
O Dieu fidèle, donne-nous
En aiment le monde de n’aimer que toi. »
Je n’ai pas eu le temps de finir de diner avant les infos ; je retourne prendre mon dessert !
Et maintenant, pour ceux qui sont du soir, une bonne douche réparatrice pour bien finir la journée
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