Je me dispose à cette rencontre, je peux faire cette prière :
« Seigneur aide moi à trouver
les mots qui apaisent,
les mots qui réconfortent,
les mots qui réjouissent les cœurs,
les mots qui ouvrent les portes,
les mots qui font vivre,
les mots qui sont comme un écho à ta voix,
les mots qui sont des prières. »
Je nomme la personne, je fais venir son visage dans mon souvenir. Je fais mémoire des dernières nouvelles que j’ai reçues d’elle, de lui.
Je me précise la raison pour laquelle je téléphone à cette personne : par amitié, prendre des nouvelles, faire une demande, répondre à un message, rejoindre une personne dans le deuil ou en souffrance, par devoir ? Je mets des mots sur les résonances que ces différentes raisons provoquent en moi.
J’accueille ces sentiments.
Je les confie au Seigneur lui demandant qu’ils ne gênent pas la communication.
Je lui demande la grâce de savoir écouter jusqu’au bout sans couper la parole ni imposer ma conversation ou mes questions.
Je lui demande son Esprit Saint pour qu’il m’inspire les mots justes qui vont rejoindre cette personne.
Je fais le numéro d’appel avec confiance me sachant le cœur disposé à la rencontre.
Et j’accueille.
Je mets tout mon cœur, ma disponibilité, ma compréhension dans ce dialogue.
En quittant mon interlocuteur j’éprouve les sentiments qui m’animent.
Je les nomme.
Je ne les gomme pas.
J’essaie de me les expliquer.
Je peux en parler au Seigneur. Lui dire merci pour cet échange, pardon peut-être pour ce qui a pu nuire à la qualité de mon écoute, mais surtout rendre grâce pour les mots qui ont eu le goût de Dieu.
« Écouter, c’est peut-être le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu’un »
Quel est ce mouton sournois qui m’a échappé sous la commode ?!
Assez bavardé, il est grand temps de passer à table…
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